Une heure quart. Très exactement 1h15 de concert, rappel compris : quand on connait la cadence de tir de la sulfateuse DANKO JONES on n’est pas vraiment surpris, mais ça demeure quand même un peu court même si le power trio te met déjà KO et te cloue sur place après le premier riff. Pas de répit. En une heure quart de fun qui brûle, qui pulse, le trio a allumé le public et carbonisé la scène de l’Atelier.








Le rock’n’roll pur, sec, tranchant, épuré, DANKO JONES te le transforme en arme de destruction festive pour que tu transpires le fun. Une tornade festive, une machine de guerre montée sur amplis. Ni mythe, ni légende: à l’inverse du Big Foot ou de l’Abominable Homme des Neiges, le party animal existe. Toronto, une guitare en feu et la mission est claire: mettre le feu à la soirée. Si le rock est une fête, DANKO JONES en est le DJ, le videur et le pyromane à la fois.



Mais DANKO JONES c’est aussi trois types, zéro pitié, 100% rock prêt à t’arracher le sourire en t’enfonçant l’attitude en pleine poitrine avec des morceaux bruts, chauds, fun et sans filtre, comme un shot que tu vois venir mais dont la puissance de frappe te scotche comme par surprise. A l’instar de tout power trio digne de ce nom et qui se respecte, les gars jouent serré, les morceaux s’enchaînent et les riffs se succèdent à un rythme soutenu interrompu de temps à autres par une vanne ou un bon mot de Danko JONES himself comme pour faire refroidir les amplis qui ont compris de longue date qui est le patron.








La set list ? Fun. Torride. Infectueuse. Et qui respire la bonne humeur: chaque morceau est un moment de plaisirs partagés et de rengaines parfois faciles mais qui te restent dans la tête tout en te revoyant à l’ambiance torride de ces fins de soirée quand tu flottes sur ton petit nuage éthylique. Le groove de DANKO JONES te gifle, son attitude t’insulte, et toi tu souris comme un idiot. Pas besoin de permission pour mettre le foutoir, une prise électrique suffit et la party peut commencer.




Le trio retourne tout avec le sourire, te décape hilare la face plus vite qu’un solvant industriel et laisse la scène dans un état que même un bulldozer n’oserait pas signer. Et nous ? On en redemande car on trouve ça trop cool. Merci Den Atelier, merci DANKO JONES.






