NASHVILLE PUSSY @ SJOCK Festival, Gierle – 13 juillet 2025

Op sjock gaan. Ou, en patois local: partir en ribote. Ce qu’a manifestement fait NASHVILLE PUSSY – du moins Blaine Cartwright – déjà présent sur site vendredi avant même l’heure d’ouverture des portes du festival alors que le band ne monte sur les planches que le surlendemain dimanche en début d’après-midi. C’est dire combien Cartwright n’est pas né de la dernière pluie en matière de working hard playing hard, évoluant ici en terrain connue en qualité d’habitué du SJOCK (non seulement avec NASHVILLE mais également avec son projet parallèle NINE POUND HAMMER) et toujours accompagné de sa chère Ruyter Suys qui lui partage les vocals et les guitares au sein des PUSSY.

Le quatuor tue le temps backstage juste avant de monter sur scène en se gargarisant au Jack Daniels dont la bouteille passe de bouches en lèvres et de glottes en amygdales, entre deux rasades de bière et quelques (impressionnants) étirements pour Ruyter Suys qui s’échauffe le corps, plus féline que jamais avant de bondir sur scène à l’instar d’une tigresse en chaleur…

The DARTS ne sont pas en reste backstage en taquinant la bouteille en compagnie de NASHVILLE PUSSY. Restées manifestement au SJOCK alors qu’elles jouaient hier samedi, ça rigole ferme avec Peter van Elderen (de Peter Pan Speedrock) qui se joint aux deux bands pour passer du bon temps et prendre la pause. C’est que les lascars semblent bien se connaître et plus encore s’apprécier. Cette complicité continue de plus belle backstage une fois Blaine, Ruyter & compagnie partis à l’assaut d’un public tout acquis à leur cause.

NASHVILLE PUSSY, plus nasty et dirty que jamais, reste fidèle à sa réputation et à son image de rock’n’roll sale et salissant, entre giclées de Jack Daniel’s dans le public et à-fonds de bière au chapeau. Sex, fun and dirty nasty rock’n’roll from Atlanta, Georgia : what else, George ?! Il n’y a qu’un NASHVILLE PUSSY car on ne saurait tout simplement pas en concevoir deux de la même trempe. Et ce n’est pas le plateau de fromages belges qu’ils se font servir en milieu de soirée avant le set de MOTHERWOLF dans leur container-dressing room qui est le plus anecdotique…