Reconstituée autour de Brian Johnson et d’Angus Young, la nouvelle mouture d’AC-DC tient toutes ses promesses même si les lascars font maintenant leur âge. La voix de Johnson peine à honorer certains phrasés dont il est pourtant à l’origine – mais c’était il y a 44 ans, lors de notre premier concert ! – et Angus l’oeil toujours aussi espiègle se trémousse comme d’antan… mais avec la rapidité quand même déclinante du septuagénaire qu’il est (quasi) devenu. Mais le coeur y est, l’énergie brute et la sincérité aussi et c’est l’essentiel: l’âme AC-DC demeure, même si pour les puristes que nous sommes ce n’en est malgré tout qu’un ersatz. Pour ceux qui ont fait leur deuil de Bon Scott (ce ne sera jamais notre cas…), manque toutefois cruellement la meilleure et la plus légendaire rythmique de toute l’histoire du rock’n’roll en les personnes de Malcom, Cliff et Phil… Le tableau aurait alors été complet, peu aurait importé l’âge et la condition des performers…
Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester.