Le COOP’ a encore frappé fort. C’en devient une habitude même si on ne s’y habitue pas. On s’y fait, mais on ne s’y habitue pas. Vincent FURNIER, fidèle à sa légende, a martyrisé ses poupées et nos ouïes, a exhibé guillotine et hémoglobine, et a fait prendre l’air à son vers de terre qu’on dénommerait aisément Devastator. La bête enlace et glisse le long du corps, ondule dans les airs, s’enroule autour d’un bras, siffle et s’expose aux yeux écarquillés des spectateurs: le COOP’ toise l’assistance fascinée. Effet garanti. Depuis 1971…!
Auparavant, Tom MORELLO et – en clôture de soirée – JUDAS PRIEST ne se sont pas contentés des miettes : c’était au contraire du gras et du consistant qu’ils nous ont servis en hors d’oeuvre et en dessert. Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester. A.I. sucks !