SIMPLE MINDS n’a rien inventé (depuis 30 ans) si ce n’est constituer des souvenirs pour ceux qui ont vieilli avec, et graver la bande originale des folles nuits de ceux qui étaient dans la fleur de l’âge durant les eighties. New Gold Dream 81, 82, 83, 84 : SIMPLE MINDS ne peut mieux débuter son show ! La bande à Jim KERR est toutefois de ces groupes qui vieillissent comme et avec leur public, mais sans vraiment réussir à renouveler celui-ci ni à le rajeunir.
Ce n’est ainsi qu’après une heure de concert (assis) que quelques milliers de quinquas daignent enfin lever leur c… pour se trémousser sur Don’t you (Forget about me) puis enfin à se lâcher dans une Rockhal qui ne se rassoira désormais plus jusqu’à l’extinction des feux.
Il aura donc fallu une heure pour décoincer une assistance frigidement assise alors que, de bout en bout, SIMPLE MINDS enchaîne tubes sur tubes, tous revisités dans le cadre de cet Acoustic Tour 2017 qui n’a finalement d’acoustique que le nom – appellation par bonheur aussi usurpée que trompeuse.
Et rien que pour ce revival finement toiletté, savamment revisité, délicatement relifté mais puissamment joué, on a tout simplement envie de dire à ces Ecossais qu’ils continent tout bonnement encore à faire longtemps ce qu’ils ont toujours fait: ni plus ni moins une joviale, tonique et décapante cure de jouvence.
Jim KERR, leader charismatique incontestable qu’il demeure au fil des décennies, reste définitivement maître de la scène, et même maître de cérémonie en allant jusqu’à présenter himself, en ouverture de soirée, la charmante Kt TUNSTALL qui assure une brillante 1ère partie. Scottish party de bout en bout donc, avec un virulent "No Brexit !" lancé par Kerr – ovationné – avant de faire place nette à sa charmante compatriote en avant-soirée.