2ème sold-out d’affilée à Arlon: la tournée d’HOOVERPHONIC continue de remplir les caisses, même si nous n’y contribuons guère. A entendre Callier, le band a apprécié l’hospitalité des Arlonais, la visite de Luxembourg-city et le marché aux puces dominical à Saint-Donat. Bémol: le couvre-feu imposé aux bistros à 02h du matin (… à qui le dites-vous): toujours aussi loquace et sympa, l’Alex Callier. Tout l’inverse de son complice Raymond Geerts pour le moins renfrogné, ou qui a dû ch… une pendule (à moins que ce ne soit les effets conjugués du gin et de l’altitude, peut-être?). Et des remerciements tout particuliers adressés à l’équipe de la Maison de la Culture d’Arlon qui a semble-t-il bien récuré les lieux après l’after-party gin-tonic backstage à l’issue du concert d’hier soir (sic). Ah bon, HOOVERPHONIC serait donc plus rock’n’roll backstage que sur scène, mince alors…?!?!
Avec une set-list sensiblement identique à celle de Bastogne il y a un gros mois – et les mêmes blagues… – seul l’agencement de l’ordre des morceaux diffère quelque peu. Noémie Wolfs, toute de noir courtement vêtue, semble peu franche sur ses high heels in motion qui vagabondent, instables, sur la moquette de la scène. Demeurant – à tort ou à raison – timide ou très peu à l’aise en parlant et en échangeant sous les feux de la rampe, c’est bien en chantant qu’elle y excelle. HOOVERPHONIC fêtera cet automne ses 20 ans, et l’homme à qui le groupe doit son succès est présent ce soir dans l’assemblée: l’hommage du band et l’ovation qui s’en suit n’en sont que plus sincères.
Tout comme la chaleureuse invitation lancée au public d’envahir la scène dans un beau bordel, de prendre possession des lieux et d’effectuer frontstage un petit pas de danse pour qui est familier du manbo: chaud devant! Un certain Laurent qui a des couilles (sic) est déclaré vainqueur par le band: couilles, ça fait plaisir à entendre avec l’accent flamoutche. Oyez, oyez, bonnes gens: HOOVERPHONIC en a (des couilles) ! Oyez, oyez, qu’on se le dise: HOOVERPHONIC est rock’n’roll (…mais backstage only).
Une heure trois-quarts de show – disons plutôt de prestation – avec une belle boucle en guise de dernier rappel : le premier hit (pardon: tube ! ) de HOOVERPHONIC qui remonte au millénaire précédent déjà, et en final le dernier en date : le superbe, envoûtant et soyeux Gravity. Ou comment terminer sur un petit nuage…