Et voilà : deux semaines après le show de Bruxelles, Porcupine Tree devient le quatrième groupe que je vois au moins trois fois en moins de six mois, et rejoint ainsi Ted Nugent, Rush et Motorhead dans ma liste des Happy Fews. Le Palladium de Cologne est un hall réhabilité situé dans un chancre industriel récemment (et partiellement) rénové, ce qui donne un caractère quelque peu surréaliste et post-industriel à ce concert. Est-ce un copie-coller de celui de Bruxelles ? Je ne le pense pas, mais profite surtout du moment présent en lieu et place d’analyser les ressemblances / dissemblances avec le précédent. Le public est chaud, très chaud ; le son est fort, très fort : l’alchimie semble mieux fonctionner encore qu’à Bruxelles, la mayonnaise semble mieux prendre encore qu’à l’Ancienne Belgique. C’est vrai que Steven rappelle à l’envi au public présent ce soir que l’Allemagne a été la première scène continentale à leur réserver un véritable plébiscite populaire, et la ville de Cologne plus particulièrement à l’occasion d’un concert dont il rappelle la date bien précise à l’assemblée mais dont je ne garde pas le souvenir. Excellent, le show est excellent – mais à quoi bon l’écrire ? Voilà, mon troisième concert de Porcupine se termine, et je rejoins la Belgique sous un véritable déluge – non plus d’images et de décibels mais de pluie et d’éclairs. Quand donc nos chemins se recroiseront-ils ? Car ils doivent, ils DOIVENT se croiser à nouveau, je ne peux le concevoir autrement…