Rush – 5 de 8. Journée passée à flâner à Amsterdam entre pubs et autres pubs (pas coffee shops…) avant de rejoindre fin d’après-midi l’Ahoy de Rotterdam. Les bouchons sur l’autoroute nous font craindre le pire, mais nous arrivons finalement à temps pour le show.
Le fait de filmer cette seconde soirée à l’Ahoy permet à Rush d’effectuer certains « raccords » au cas où des séquences filmées la veille nécessiteraient une seconde prise : c’est donc bel et bien l’intégralité du concert de la veille qui sera repris sur le futur dvd, si ce n’est dès lors l’un ou l’autre éventuel raccord filmé lors de cette seconde soirée. Le show est donc rigoureusement identique à celui de la veille, et à ceux des jours précédents. Tout étant tellement millimétré, minuté à la seconde près, tout étant tellement minutieusement calculé, planifié et organisé qu’il s’agit presque davantage d’un spectacle de haute technicité et de haute technologie que d’un concert rock. Et puis, ce n’est pas (simplement) du rock : c’est du Rush !! Installés dans les travées latérales cette fois, nous bénéficions d’une superbe vue plongeante sur la scène et sur le travail des caméras et autres perchistes, techniciens, etc.
Photo (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
Le public est chaud au possible, sans doute galvanisé par le fait d’espérer peut-être figurer sur le futur dvd. Ce n’est que le cinquième concert de la tournée auquel nous assistons, et la magie reste intacte tout comme au premier soir, l’excitation reste identique tout comme lors du premier frisson : est-ce cela, l’Art, docteur… ? Le concert terminé, c’est le cœur gros que nous quittons Rotterdam en milieu de nuit après un dernier pot : c’est qu’il faut être fidèle au poste demain…. au bureau.
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