Rush 5 de 9. Toujours plus haut, toujours plus au nord : bienvenue en Ecosse ! L’autoroute est superbe et nous incite à emprunter ensuite d’aussi splendides routes nationales pour profiter encore plus du décor qui s’offre à nous.
Ce n’est pas encore l’Ecosse profonde, mais cet avant-goût me charme au possible. Nous nous offrons quelques haltes dans de charmants villages, entre pubs typiques en bordure de ports de pêche et autres bourgades au milieu d’écrins verts aussi bucoliques et propices à de bons moments. Si ce n’est l’accent des autochtones… pas forcément compréhensible au premier abord. Ni même au second d’ailleurs ! Nous prenons nos quartiers dans un hôtel de la banlieue de Glasgow avant de flâner dans le centre ville et rejoindre le Scottich Exhibition Convention Center – la non moins connue SECC Arena à l’architecture si particulière rappelant l’opéra de Sydney.
Ah ! si tous ces concerts nous permettaient un placement libre, comme il est de coutume ailleurs. Mais non, toutes ces dates anglaises s’organisent pour nous autour d’un placement numéroté qui ne nous octroie pas toujours – c’est le moins qu’on puisse dire – les meilleures conditions qui soient pour profiter pleinement du show. Notre trio semble manifestement apprécier se retrouver en terres écossaises et le concert nous semble d’autant plus chaleureux et spontané. A moins que ce ne soit l’effet The MacAllan que Neil s’est vu offrir par les producteurs locaux ?!
Nous croisons une nouvelle fois quelques têtes connues avec qui nous échangeons à l’issue du concert, en nous donnant rendez-vous à Birmingham le lendemain pour la dernière date anglaise de la tournée. Le bistrot voisin de notre hôtel nous fournira notre dernier bon souvenir écossais de la tournée…