Rush 2 de 9. Après une journée de flânerie dans les rues de London, nous parvenons à Wembley Arena en début de soirée. Mieux placés qu’hier, nous profitons d’autant mieux de ce second show manifestement meilleur également. Le public est partiellement identique à celui de la veille dans la mesure où nous croisons quantité de visages qui nous seront mieux connues encore par après, lorsque nous les reverrons au gré de notre expédition anglaise. Nous ne sommes manifestement pas les seuls allumés – comme d’aucun semblent le penser en nous voyant nous fixer comme objectif 9 concerts à peu de chose près identiques en une quinzaine de jours à travers la moitié de l’Europe ! Comme si assister à plusieurs concerts était une totale absurdité… au même titre que de jeter à la poubelle un CD après l’avoir écouté une fois (pourquoi en effet écouter plusieurs fois un CD dont chaque écoute est identiquement semblable à la précédente ?), ou se refuser à regarder à nouveau un film remarquable sous prétexte qu’on l’a déjà vu une fois auparavant – voire ne pas relire un bouquin passionnant pour la simple et bonne raison qu’on en connaît la trame et l’épilogue ? N’importe quoi… Le medley introductif me laisse à nouveau sur mon cul – quelle bonne idée j’ai eue de ne pas lire au préalable la set-list du show pourtant consultable sur internet depuis la tournée américaine précédant l’étape européenne ! A l’occasion de l’anniversaire de Neil, le crew dépose un gâteau orné de bougies sur un des amplis jouxtant sa batterie : la caméra située en-hauteur nous en fait un excellent zoom. Auparavant, une partie du public a entonné un « Happy Birthday to you, Neil » au moment convenu par le fan club anglais qui a posté à cette attention plusieurs messages, annonces et directives sur son forum… C’est heu-reux et com-blés que nous rejoignons notre hôtel après une soirée de toute beauté.